Conseils aux parents

Pour mieux comprendre votre enfant, sachez que

La propreté la nuit s’acquiert entre 2 et 5 ans.

Pourtant, à 5 ans, 8 à 12% des enfants ont encore une énurésie nocturne.

Entre 5 et 10 ans, 15% des enfants guérissent spontanément chaque année.

On peut trouver plusieurs explications à l’énurésie. Ces raisons sont parfois isolées, parfois associées.

- La quantité d’urine produite la nuit peut être trop importante en raison d’un défaut de sécrétion nocturne de l’hormone antidiurétique (ADH), souvent héréditaire.

- La capacité vésicale peut être diminuée en cas d’instabilité vésicale, c’est-à-dire en cas de vessie trop contractile, incapable de se remplir sans déclencher des envies violentes d’aller aux toilettes. Votre enfant a une vessie de taille normale mais qui se comporte comme une toute petite vessie.

- Le sommeil peut être très profond et votre enfant n’est pas réveillé par l’envie de faire pipi. Ce n’est ni de la fainéantise ni de la mauvaise volonté.

Pour aider efficacement votre enfant, retenez que

Vous n’avez pas à avoir honte, ni de votre enfant ni de vous.

Ce n’est ni de sa faute ni de la vôtre.

L’énurésie ne remet pas en question l’éducation que vous lui avez donnée.

Rassurez-vous, énurésie et intelligence ne sont pas corrélés.

Aidez-le à passer ce cap un peu difficile pour qu’il ne perde pas confiance en lui.

Vôtre rôle est très important.

Ne le fâchez pas, ne l’humiliez pas, ne le punissez pas mais ne l’infantilisez pas non plus.

Expliquez-lui que vous ou d’autres membres de la famille êtes passés par là si c’est le cas.

Félicitez-le et valorisez-le dans d’autres domaines.

N’en parlez pas tous les matins en cas d’échec.

Aidez-le à respecter les mesures d’hygiène mictionnelle

Incitez-le à remplir son calendrier soleil mais ne le faites pas vous-même.

Veillez à ce qu’il prenne bien son traitement.

Autonomisez-le quand vous jugerez le moment propice : enlevez les couches, laissez-le changer ses draps, son alèze et son pyjama en ayant préparé au préalable le linge de remplacement.

Enfin faites confiance à votre pédiatre, qu’il ait prescrit ou non un traitement et rediscutez-en ensemble régulièrement pour faire le point des résultats cliniques et de la prise en charge de votre enfant.

Enfin faites confiance à votre pédiatre, qu’il ait prescrit ou non un traitement et rediscutez-en ensemble régulièrement pour faire le point des résultats cliniques et de la prise en charge de votre enfant.